Sur les rivages sauvages du Finistère, là où la terre et la mer s’enlacent dans une danse éternelle, vit Nathalie Chanteau, une âme sensible qui, depuis 2016, a fait de la photographie son langage et de l’appareil son pinceau. Portsall, ce petit havre de paix niché au creux des vagues, est devenu son atelier à ciel ouvert, son inspiration quotidienne.
Dans chacun de ses clichés transparaît l’émerveillement de Nathalie face à la beauté du monde. Son style photographique, d’une pureté cristalline, semble vouloir effleurer l’essence même des choses, comme si elle cherchait à saisir l’âme des paysages et des créatures qu’elle immortalise. Chaque image est une ode à la simplicité, un haiku visuel qui invite à la contemplation.
Parfois, l’appel de l’ailleurs se fait entendre, et Nathalie quitte sa Bretagne bien-aimée pour explorer d’autres horizons. C’est ainsi qu’à deux reprises, bravant le froid et la solitude, elle s’est aventurée dans les étendues sauvages du parc national de Yellowstone, aux États-Unis. Là-bas, au cœur de l’hiver, elle a créé une série animalière d’une rare poésie. Ses photographies, empreintes de minimalisme, capturent l’essence même de la vie sauvage dans un écrin de neige et de glace. Chaque cliché est une fenêtre ouverte sur un monde où le temps semble suspendu, où la nature se révèle dans toute sa splendeur primitive. Ainsi, que ce soit sur les côtes bretonnes ou dans les contrées lointaines, Nathalie Chanteau poursuit sa quête inlassable de beauté, transformant chaqueinstant en une œuvre d’art, chaque regard en une invitation au voyage et à l’émerveillement.
Dans chacun de ses clichés transparaît l’émerveillement de Nathalie face à la beauté du monde. Son style photographique, d’une pureté cristalline, semble vouloir effleurer l’essence même des choses, comme si elle cherchait à saisir l’âme des paysages et des créatures qu’elle immortalise. Chaque image est une ode à la simplicité, un haiku visuel qui invite à la contemplation.
Parfois, l’appel de l’ailleurs se fait entendre, et Nathalie quitte sa Bretagne bien-aimée pour explorer d’autres horizons. C’est ainsi qu’à deux reprises, bravant le froid et la solitude, elle s’est aventurée dans les étendues sauvages du parc national de Yellowstone, aux États-Unis. Là-bas, au cœur de l’hiver, elle a créé une série animalière d’une rare poésie. Ses photographies, empreintes de minimalisme, capturent l’essence même de la vie sauvage dans un écrin de neige et de glace. Chaque cliché est une fenêtre ouverte sur un monde où le temps semble suspendu, où la nature se révèle dans toute sa splendeur primitive. Ainsi, que ce soit sur les côtes bretonnes ou dans les contrées lointaines, Nathalie Chanteau poursuit sa quête inlassable de beauté, transformant chaqueinstant en une œuvre d’art, chaque regard en une invitation au voyage et à l’émerveillement.
En cette année olympique, Le Chenal souhaitait, à sa façon, s’associer à l’événement sportif le plus médiatisé au monde avec un total cumulé de plus de 4 milliards de téléspectateurs.Nous avons voulu mettre de côté toutes les polémiques, justifiées ou non, et porter un regard décalé, tendre et humoristique sur le sport à travers ces athlètes d’un autre temps. Les photographies de cette exposition sont extraites du catalogue de l’agence Rol et furent réalisées entre 1923 et 1925, nous offrant ainsi un panorama des pratiques sportives de l’époque. Lors des jeux olympiques de 1924, 17 sports représentant 126 épreuves furent programmés. 625 000 spectateurs assistèrent aux différentes compétitions. Sur les 47 disciplines que compteront les jeux de Paris 2024, seulement 12 existaient à l’époque. Certaines ont disparu comme le tir à la corde, le croquet, ou encore la nage en apnée.
Arrêt sur image donc, sur les prouesses et l’esthétique du sport, sur ces athlètes, ces compétiteurs de l’inutile, ces femmes et ces hommes luttant pour une gloire pacifique, un record ou tout simplement pour la pose et la postérité. Pour elles, pour eux, pour nous aussi l’essentiel était de participer…
Alors oui, Vive le sport, n’est-ce pas ?
Arrêt sur image donc, sur les prouesses et l’esthétique du sport, sur ces athlètes, ces compétiteurs de l’inutile, ces femmes et ces hommes luttant pour une gloire pacifique, un record ou tout simplement pour la pose et la postérité. Pour elles, pour eux, pour nous aussi l’essentiel était de participer…
Alors oui, Vive le sport, n’est-ce pas ?
Dorothea Lange (1895-1965), était une photojournaliste américaine. Atteinte de la polio dans son jeune âge, ce qui lui valut toute sa vie une démarche claudiquante, elle débute sa carrière par une activité de portraitiste, avant de consacrer sa vie à la photographie documentaire et de capturer les réalités sociales et économiques de l’Amérique, en particulier pendant la crise de 1929.
De1935 à 1941, elle travaille pour la FSA (Farm and security administration),un organisme américain créé par le ministère de l’Agriculture en 1937, chargé d’aider les fermiers les plus pauvres touchés par la Grande Dépression. Dans
le cadre de ce vaste programme, elle va parcourir les États-Unis et prendre plusieurs milliers de clichés, afin de documenter les migrations et la vie quotidienne des paysans. Considérée comme l’une des plus grandes photographes documentaires
américaines de tous les temps, ses photographies, iconiques pour certaines, ont été largement exposées et publiées pendant sa vie et après sa mort. Elles continuent d’être étudiées et appréciées pour leur puissance visuelle et leur capacité à capturer l’émotion humaine.
Source des images : Library of Congress, Washington
De1935 à 1941, elle travaille pour la FSA (Farm and security administration),un organisme américain créé par le ministère de l’Agriculture en 1937, chargé d’aider les fermiers les plus pauvres touchés par la Grande Dépression. Dans
le cadre de ce vaste programme, elle va parcourir les États-Unis et prendre plusieurs milliers de clichés, afin de documenter les migrations et la vie quotidienne des paysans. Considérée comme l’une des plus grandes photographes documentaires
américaines de tous les temps, ses photographies, iconiques pour certaines, ont été largement exposées et publiées pendant sa vie et après sa mort. Elles continuent d’être étudiées et appréciées pour leur puissance visuelle et leur capacité à capturer l’émotion humaine.
Source des images : Library of Congress, Washington
Le Mongol naît sous la yourte et meurt à cheval, dit le proverbe.
En parcourant la steppe, il est facile de comprendre qu’en Mongolie le nomadisme pastoral s’affirme comme un système de pensée et que la relation entre l’homme et ses animaux est intimement liée à la perception de son environnement.
Serge Vincenti a toujours aimé ces espaces vierges mais habités où tout se fond dans une harmonie sans contradictions : le ciel et la terre, le pasteur et son troupeau, la piste éphémère qui mène à la yourte… Ses photographies en témoignent tant par la force que par l’instant saisi, tant par l’humanité qui s’en dégage que par le décor qui se profile vers l’infini.
Entre la steppe et l’océan il y a un mur, celui qui accueille cette exposition ; imaginez plutôt une fenêtre qui s’ouvre sur la dernière terre nomade du monde connu dont on a tout à découvrir !
Serge Vincenti est l’auteur de Mongolie, un été au pays du grand ciel, aux
éditions Géorama.
En parcourant la steppe, il est facile de comprendre qu’en Mongolie le nomadisme pastoral s’affirme comme un système de pensée et que la relation entre l’homme et ses animaux est intimement liée à la perception de son environnement.
Serge Vincenti a toujours aimé ces espaces vierges mais habités où tout se fond dans une harmonie sans contradictions : le ciel et la terre, le pasteur et son troupeau, la piste éphémère qui mène à la yourte… Ses photographies en témoignent tant par la force que par l’instant saisi, tant par l’humanité qui s’en dégage que par le décor qui se profile vers l’infini.
Entre la steppe et l’océan il y a un mur, celui qui accueille cette exposition ; imaginez plutôt une fenêtre qui s’ouvre sur la dernière terre nomade du monde connu dont on a tout à découvrir !
Serge Vincenti est l’auteur de Mongolie, un été au pays du grand ciel, aux
éditions Géorama.
Le procédé photochrome
Dès l’invention de la photographie, l’homme n’eut de cesse d’essayer de reproduire les couleurs. Les tentatives furent nombreuses, de la simple colorisation des épreuves au pinceau, peu précise, à la trichromie, procédé qui demandait trois prises de vue noir et blanc pour la même image, en utilisant des filtres couleurs, et dont le résultat final se montrait très instable.
Mais un procédé allait révolutionner le noir et blanc et le sépia, constituant une passerelle entre deux époques. Il s’agit du «photochrome», inventé dans les années 1880, en Suisse, par Hans Jacob Schmid, un lithographe de Zurich. Mais c’est son patron, Orell Füssli qui breveta le procédé en créant une filiale dénommée Photochrom Zurich. Elle prendra en 1895, le nom de P. Z. Photoglob, signature que l’on retrouve le plus souvent sur les clichés.
Le photochrome est une technique d’impression lithographique en couleurs à base de photographie monochrome. Pour sa réalisation, plusieurs pierres lithographiques devaient être réalisées, une pour chaque couleur. Ces pierres étaient enduites d’un bitume de Judée qui, une fois exposé à la lumière du soleil au travers d’un négatif, durcissait et rendait les zones insolées insolubles. Les pierres étaient ensuite développées dans de l’essence de térébenthine, puis rincées à l’eau afin de retirer les parties non insolées, demeurées solubles. Elles étaient enfin gravées à l’aide d’acide. Les encres préparées par l’imprimeur
étaient finalement appliquées sur chacune des pierres, afin de réaliser le transfert sur un papier lisse de haute qualité. Un procédé complexe pour un résultat un peu étrange, qui laisse éprouver un léger doute, un questionnement. La couleur est bien là, elle apporte ses touches lumineuses, ses contrastes, mais, en même temps, elle ne semble pas tout à fait naturelle, comme si on était entre peinture et photographie.
La société P. Z. Photoglob achetait des clichés à différents photographes, en général des endroits touristiques à travers le monde, et les traitait en couleur dans son laboratoire. L’invention fut présentée à l’Exposition universelle de 1900 à Paris et y reçut un accueil plus qu’enthousiaste qui lui ouvrit les portes du succès.
Né à Mansfield, Ohio, Frank G. Carpenter (1855-1924) était à la fois journaliste, photographe, voyageur du monde et auteur de livres de géographie.
Après avoir obtenu son diplôme de l’Université de Wooster (Ohio) en 1877, il commence à travailler dans la presse. Grâce à un poste de correspondant à l’étranger pour le Cleveland Leader en 1881, ainsi qu’à des collaborations avecl’American Press Association et le New York World quelques années plus tard, il parvient à réunir les finances nécessaires à son premier tour du monde, en 1888-1889.
Il est alors chargé d’envoyer une «lettre» chaque semaine à douze périodiques, décrivant la vie dans les pays où il se rend.
Sa passion du voyage aboutit à l’écriture d’articles et de livres qui informent les lecteurs américains de la vie quotidienne dans d’autres pays. Au fil du temps, il accumule une gamme impressionnante de documents visuels.
Ses textes et images publiés dans les Carpenter’s Geographic Readers, sont utilisés dans les écoles américaines pendant quarante ans, et contribuent à
populariser l’anthropologie culturelle et la géographie.
À partir de 1912, sa fille, Frances Carpenter (1890-1972), après avoir obtenu son diplôme de géographie, commence à l’accompagner et devient coautrice de plusieurs de ses livres.
La majorité des photographies de la collection Carpenter ont été réalisées entre 1900 et 1925. Elles couvrent 4 continents et mettent en évidence de nombreux aspects de la géographie humaine, en se concentrant sur la vie quotidienne de divers peuples, en particulier en ce qui concerne les vêtements, l’industrie, l’agriculture, les arts, les coutumes et les pratiques religieuses.
Les Carpenter ont pris eux-mêmes la majorité des images réalisées de 1910 à 1924, mais les albums comprennent également des photos qu’ils ont collectées et dont l’origine n’est pas toujours notée.
Après avoir obtenu son diplôme de l’Université de Wooster (Ohio) en 1877, il commence à travailler dans la presse. Grâce à un poste de correspondant à l’étranger pour le Cleveland Leader en 1881, ainsi qu’à des collaborations avecl’American Press Association et le New York World quelques années plus tard, il parvient à réunir les finances nécessaires à son premier tour du monde, en 1888-1889.
Il est alors chargé d’envoyer une «lettre» chaque semaine à douze périodiques, décrivant la vie dans les pays où il se rend.
Sa passion du voyage aboutit à l’écriture d’articles et de livres qui informent les lecteurs américains de la vie quotidienne dans d’autres pays. Au fil du temps, il accumule une gamme impressionnante de documents visuels.
Ses textes et images publiés dans les Carpenter’s Geographic Readers, sont utilisés dans les écoles américaines pendant quarante ans, et contribuent à
populariser l’anthropologie culturelle et la géographie.
À partir de 1912, sa fille, Frances Carpenter (1890-1972), après avoir obtenu son diplôme de géographie, commence à l’accompagner et devient coautrice de plusieurs de ses livres.
La majorité des photographies de la collection Carpenter ont été réalisées entre 1900 et 1925. Elles couvrent 4 continents et mettent en évidence de nombreux aspects de la géographie humaine, en se concentrant sur la vie quotidienne de divers peuples, en particulier en ce qui concerne les vêtements, l’industrie, l’agriculture, les arts, les coutumes et les pratiques religieuses.
Les Carpenter ont pris eux-mêmes la majorité des images réalisées de 1910 à 1924, mais les albums comprennent également des photos qu’ils ont collectées et dont l’origine n’est pas toujours notée.
CUBACOLOR
Photographies de Serge Vincenti
Cuba, pays de couleurs
Serge Vincenti est resté longtemps sensible au noir et blanc. Pour lui, le monde s’écrit d’abord en formes et en teintes subtiles. Puis il s’est rendu à Cuba, une fois, en l’an 2000. Puis d’autres fois. Là, un monde nouveau s’est écrit en couleurs. Le regard du photographes’est modifié, non pas pour coloriser des scènes précédemment saisies en noir et blanc,mais pour prendre LA couleur comme sujet.
Si les couleurs rutilantes d’objets familiers à l’imaginaire occidental peuvent caractériserCuba, comme les belles américaines qui servent de fil « conducteur » à cette baladepoétique entre La Havane et Trinidad, la vérité du pays se cache ailleurs : taxis collectifs à moitié déglingués ; magasins d’État aux rayons presque vides ; musique omniprésente pour chanter la douleur du bout des doigts ; ferveur des cérémonies de la Santeria illuminées par un blanc incandescent ; fragilité et résistance des architectures coloniales qui tiennent debout malgré tout... Le quotidien des Cubains se réfugie là, dans un grand brassage paradoxal de pauvreté et de joie de vivre, avec la couleur comme évidence.
Marc Wiltz, Éditions Magellan & Cie
Serge Vincenti est resté longtemps sensible au noir et blanc. Pour lui, le monde s’écrit d’abord en formes et en teintes subtiles. Puis il s’est rendu à Cuba, une fois, en l’an 2000. Puis d’autres fois. Là, un monde nouveau s’est écrit en couleurs. Le regard du photographes’est modifié, non pas pour coloriser des scènes précédemment saisies en noir et blanc,mais pour prendre LA couleur comme sujet.
Si les couleurs rutilantes d’objets familiers à l’imaginaire occidental peuvent caractériserCuba, comme les belles américaines qui servent de fil « conducteur » à cette baladepoétique entre La Havane et Trinidad, la vérité du pays se cache ailleurs : taxis collectifs à moitié déglingués ; magasins d’État aux rayons presque vides ; musique omniprésente pour chanter la douleur du bout des doigts ; ferveur des cérémonies de la Santeria illuminées par un blanc incandescent ; fragilité et résistance des architectures coloniales qui tiennent debout malgré tout... Le quotidien des Cubains se réfugie là, dans un grand brassage paradoxal de pauvreté et de joie de vivre, avec la couleur comme évidence.
Marc Wiltz, Éditions Magellan & Cie
Cats in Blue
Photos de Serge Vincenti
Il y a 30 ans, Chefchaouen, petit village du nord du Maroc, était encore presque inconnu des touristes. Jusqu’au jour où un groupe de femmes, dans le quartier juif du village, décida de repeindre les façades en bleu. Une initiative appréciée et rapidement imitée par d’autres groupes d’habitants qui, quartier par quartier, s’organisèrent en associations pour donner à la petite cité son aspect d’aujourd’hui.
Personne ne sait vraiment pour quelles raisons le bleu a été choisi, mais les interprétations ne manquent pas. Certains pensent qu’il évoque la spiritualité pour les juifs et les musulmans, d’autres parce que la couleur serait un hommage aux sources d’eau coulant de la montagne ; plus incongru encore, le bleu éloignerait les moustiques !
Une chose est certaine, il n’éloigne pas les chats qui ont élu domicile au cœur des ces ruelles azur. Alanguissur les marches, se faufilant sous les porches, prenant le soleil au milieu des ruelles, solitaires ou en bandes,les greffiers sont ici les rois, bénéficiant de la bienveillance des habitants qui ne manquent pas de les nourrir.
Personne ne sait vraiment pour quelles raisons le bleu a été choisi, mais les interprétations ne manquent pas. Certains pensent qu’il évoque la spiritualité pour les juifs et les musulmans, d’autres parce que la couleur serait un hommage aux sources d’eau coulant de la montagne ; plus incongru encore, le bleu éloignerait les moustiques !
Une chose est certaine, il n’éloigne pas les chats qui ont élu domicile au cœur des ces ruelles azur. Alanguissur les marches, se faufilant sous les porches, prenant le soleil au milieu des ruelles, solitaires ou en bandes,les greffiers sont ici les rois, bénéficiant de la bienveillance des habitants qui ne manquent pas de les nourrir.
Exposition "Présences"
Photographies de Serge Vincenti
« Au départ, il y aurait Antonioni, son désert rouge. Et puis William Turner, sa tempête de neige. Une oscillation fébrile entre deux états thermiques que tout oppose. Mais la fièvre, toujours. Trancher dans l’épaisse porosité de la pierre pour que se déverse l’incandescence de la chair humaine. Laisser filer, à travers les rafales gelées, le frisson d’un temps suspendu. Dans le travail de Serge Vincenti, il est question de saisie, de prise au corps. Une appréhension palpable du paysage, magnétique. Une invitation impressionniste aussi, qui nous introduit dans la matière ondulante, colorée, diaphane de la nature. Nous sommes ces villes d’abandon de bord de mer, nous sommes ce silence fou. Qu’y a-t-il encore à écouter, quand il reste si peu de nous. Les éléments n’en ont pas fini de souffler notre humanité. C’est la promesse que nous tient ici Serge Vincenti. »
Justine Monchecourt
Justine Monchecourt
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LA MER
Exposition collective
Après le succès de l’exposition photographique Indiens d’Amérique, d’Edward S. Curtis, le Chenal propose une exposition collective sur le thème de la Mer. Réunis sur ce sujet fédérateur mais multiple, six photographes livrent une vision personnelle de la mer : travail des marins, estran, paysages et lumières, couleurs et mouvements…Photographies de Frédéric Briois, Nathalie Chanteau, Guy Chuiton, Murielle Etc..., Jean-Yves Guillaume, Mathieu Rivrin.
LES INDIENS D'AMÉRIQUE
Photographies d'Edward Curtis
Le Chenal accueille une exposition de photographies d’Edward S. Curtis (1868-1952) sur les Indiens d’Amérique. De 1907 à 1930, le photographe traverse les États-Unis 125 fois, rend visite à 80 tribus et prend environ 40 000 clichés. Le résultat force l’admiration. Ses photographies restituent la beauté et la grandeur d’un univers aujourd’hui mythique. Son œuvre est un élément majeur de l’histoire des natifs sur le sol des États-Unis et constitue aussi une première dans l’histoire de la photo.
Vernissage le 6 octobre à 18 heures.
Vernissage le 6 octobre à 18 heures.
CHEVAUX DU BOUT DU MONDE
Michèle Le Braz
« Les chevaux, Michèle Le Braz, ne les a pas photographiés, le verbe est trop banal, elle les a caressés du regard. Douceur d’une crinière crème, tendresse d’un poil d’hiver collé par le crachin, sensualité des têtes qui se touchent dans la brume, chaleur d’une croupe qui prend la lumière de midi, érotisme tendre des flancs qui se frôlent, délicatesse d’un cil, mélancolie d’un oeil humide, et toute cette nostalgie que rehausse, pour mieux en dessiner le relief secret, le noir et blanc. »
Jérôme Garcin
Jérôme Garcin
ASHAYER
Kares le Roy
Ashayer est une épopée photographique sur les nomades qui peuplent les paysages de l’ancienne Perse et d’Asie Centrale. Inspiré par un premier voyage sur le continent Asiatique, d’où naît un livre 56 000 kilomètres - un continent et des hommes, Kares Le Roy est reparti vers l’Orient. Au cours d’un périple en van qui a duré 16 mois, il s'est immergé dans le monde tribal. Le photographe a partagé le quotidien et les transhumances de différents groupes ethniques qui survivent dans ces régions. Avec Ashayer - nomades en persan - il nous livre les fruits d’une expédition qui, de la France à l’Afghanistan en passant par l’Iran, se veut un vibrant témoignage sur une culture qui tend à disparaître aux confins du monde.
ROAD TRIP
Serge Vincenti
« La route est contraste, la route est paradoxe qui irrigue le monde et fractionne les territoires. On la loue souvent car elle est l’image même de la liberté. On la remercie car elle apporte l’aventure et le rêve. On l’emprunte de plus en plus sans vraiment savoir à qui. On l’attend car elle serait synonyme de développement. On s’en méfie car elle apporte le changement. On l’aime dans des corps à corps sensuels où on la prend pour d’autres horizons. » Luc Gwiazdzinski - Éloge des bords de routes.
La plupart de ces images ont été réalisées lors de longs voyages en automobile à travers le monde. J’ai toujours aimé les routes. Je les ai toujours ressenties comme un espace de liberté et une promesse d’espoir. Pour paraphraser un célèbre écrivain, je pourrais dire : donnez-moi un ruban d’asphalte ou de terre, une carte routière, une bonne voiture et je suis un homme heureux !
La plupart de ces images ont été réalisées lors de longs voyages en automobile à travers le monde. J’ai toujours aimé les routes. Je les ai toujours ressenties comme un espace de liberté et une promesse d’espoir. Pour paraphraser un célèbre écrivain, je pourrais dire : donnez-moi un ruban d’asphalte ou de terre, une carte routière, une bonne voiture et je suis un homme heureux !